COLIN JAMES: All Fired Up (2021)
Le Canadien qui a croisé la route de Stevie Ray Vaughan (en assurant les premières parties du Texan) sort un nouvel album très sympathique avec son lot de bonnes chansons.
Dès le début, ça tape fort avec l’excellente reprise de « As the crow flies » du regretté Tony Joe White. Au programme, une guitare acérée et une rythmique « marécageuse ». Colin et sa guitare veloutée font aussi leur petit effet sur la belle ballade bluesy en mode mineur « That’s why I’m crying ». Il faut également signaler une bonne version de « Change it » (popularisé par le grand Stevie Ray). La suite tourne à l’ambiance western/Dire Straits avec dobro de rigueur (« Raging river ») mais aussi au bon rock’n’roll (« When I leave this house »). Trois autres morceaux retiennent aussi l’attention : « It takes time » d’Otis Rush, le blues lent « There’s a fire » (avec un solo de guitare bluesy à souhait) et le beau slow « I love you more than words can say ».
Colin James a effectué un bon travail avec ce disque tout en prouvant que la Canada est aussi un pays où le blues peut s’épanouir.
Olivier Aubry